• Voici deux fiches de synthèse sur les verbes pronominaux (ou réfléchis) avec une feuille d'entraînement.

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  • Pour apprendre aux élèves à identifier et à utiliser différents volumes de voix (autant au regard de la gestion de classe qu'au service de projets communicatifs à l'oral), j'utilise des animaux :

    • Le singe signifie parler normalement;
    • Le perroquet signifie parler doucement;
    • La souris signifie chuchoter;
    • Le poisson signifie se taire.

    Pour entrainer ces différentes variations du volume de la voix (et les animaux qui les associent), les élèves apprennent à réciter une poésie.

    Une autre astuce pour travailler le volume de la voix

    Une autre façon d'apprendre à un groupe d'élève à gérer (et conscientiser) le volume de la voix est de placer la main devant soi, comme un chef ou une cheffe d'orchestre. Dès que vous la descendez, vous attendez des élèves que le volume diminue à mesure que la main s'approche du sol jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de son. À l'inverse, dès que vous montez la main au ciel, le volume augmente progressivement. Vous pouvez aussi tenter de synchroniser cela avec la hauteur de la voix: à gauche une voix plus aiguë et à droite une voix de plus en plus grave. 

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  • Pour comprendre la succession des événements dans un récit, nous avons pour habitude de nous intéresser principalement à l’ordre chronologique. Se faisant, nous ne permettons pas aux apprenant·e·s de prendre de la distance avec les suites d'actions qui constituent la trame du récit. Or, pour réellement en saisir les enjeux, il est utile de focaliser notre regard sur les personnages et plus particulièrement sur leurs intentions, leurs sentiments et leurs actions qui, en interactions les uns avec les autres, permettent de réellement comprendre la dynamique qui constitue l'histoire comme le met en évidence le schéma qui suit:

    Système récit-personnage

    Par exemple, dans le conte de Blanche-Neige, si on ne saisit pas que la reine à l’intention de rester la plus belle, on ne comprend pas pourquoi le jour où elle découvre que Blanche-Neige la surpasse, elle en devient jalouse au point de vouloir la tuer. 


    Cette idée novatrice pour viser à mieux comprendre les récits a été mise en place par le Réseau Maison des Petits, une équipe de chercheuses de la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'Université de Genève en collaboration avec des enseignantes de l'école primaire genevoise autour du concept de « système récit-personnages ». Dans le cas où vous aimeriez en savoir plus à ce propos, je vous encourage à consulter leur site : http://www.unige.ch/maisondespetits/francais/enseignement-apprentissage-de-la-lecture-dalbums/


    Pour donner un exemple inspiré de ce principe du système récit-personnages, voici quelques activités qui ont été proposées à de jeunes élèves (allophones) dans le cadre de la séquence sur Boucle d’or et les trois ours (mise à disposition sur ce site) :

    • Activité 1 : Une fois que les élèves ont vu le récit animé, le revoir en coupant le son. Mettre pause à plusieurs moments et demander aux élèves:
      • Intention : « Que veut le personnage ? »
      • Sentiment : « Que ressent le personnage ? »
      • Action : « Que fait ou va faire le personnage ? »
        Pour faire cette activité, vous pouvez vous appuyer sur le document à télécharger ci-dessous qui illustre ces éléments. 

    • Activité 2 : Proposer aux élèves de théâtraliser le conte (jouer les actions) en leur demandant de verbaliser les intentions et les sentiments des personnages.

     

    Vous pouvez aussi le travailler avec les élèves sous forme de tableau à double entrée comme suggéré par le site ci-dessus à partir de l'album "C'est moi le plus beau" de Mario Ramos.

    Système récit-personnage

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  • J'ai le plaisir de vous partager un dossier qui aborde les notions de base en géométrie pour les jeunes élèves. 

    Voici quelques précisions sur les premiers exercices avec le nuage. Je demande aux élèves de découper une nuage sur une feuille. Les élèves se rendent compte qu'il n'y a pas de bout "droit" mais que des arrondis. En revanche, en le pliant en 4, des bouts droits apparaissent, ce qui permet de tirer des segments, ainsi que de reporter des mesures. 

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  • Je vous partage un dossier que j'ai fait sur la BD. Vous y trouverez également un document explicatif sur la BD.

    Découvrez les productions finales d'élèves à partir du programme Comic Life dans la rubrique "MITIC (numérique)" 

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  • Objectifs de la séquence
    Les activités proposées visent, dans un premier temps, à vérifier de manière variée la compréhension d’un conte inédit à l’écrit et, dans un deuxième temps, à permettre aux élèves, à l’aide d’une grille de critères et d’indications originales, de produire collectivement un conte à l'oral et/ou à l'écrit. La fin du conte proposé se veut anticonformiste de manière à inviter les élèves à interroger les récits canoniques qu’ils connaissent au regard de l’égalité entre les personnages principaux mâles (aventureux, forts, courageux) et femelles (douces, belles, en détresse).

    Visées égalitaires
    La séquence permet à chaque élève de réfléchir sur les contes et histoires qu’elles et ils connaissent pour questionner le rôle des personnages mâles (les hommes) et les personnages femelles (les femmes). Après avoir donné des outils pour comprendre comment fonctionne un conte (formule d’introduction « il était une fois », reprises anaphoriques, schéma quinaire), les élèves ont l’occasion de déployer leur créativité pour élaborer, en équipe, un conte anticonformiste dans lequel ces rôles de l’homme entreprenant et de la femme en détresse, souvent figés, peuvent être bouleversés.

    Mise en situation

    Connaître les préconceptions des élèves sur le conte merveilleux en posant les questions suivantes:

    • Qu’est-ce qu’un conte merveilleux ?
    • Quels contes merveilleux connaissez-vous ?
    • Pouvez-vous raconter un conte à la classe, à un groupe d’élèves (avec ou sans support imagé) ?

    Pour approfondir la connaissance et le rôle de ce genre de texte dans les pratiques sociales, il est possible d’aller chercher plusieurs ouvrages dans votre bibliothèque de classe et de demander aux élèves de catégoriser les livres en fonction de leur visée. Ainsi, les élèves comprendront que les contes font partie des textes qui servent à raconter des histoires tout comme le récit d’aventure qui se distinguent notamment des ouvrages encyclopédiques qui sont utiles pour transmettre des savoirs ; des récits historiques qui servent à relater des faits réels ; les recettent de cuisine qui servent à régler des comportements ; ou encore les poèmes qui servent à jouer avec la langue.

    Pour plus d’information concernant les contes (et notamment pour distinguer un conte d’une légende ou d’une fable, ou encore pour différencier les contes merveilleux, des contes de randonnée, des contes étiologiques, des contes philosphoques, etc.), vous pouvez vous référer à la séquence sur le conte de la méthode « S’exprimer en français » (Dolz, J., Noverraz, M. & Schneuwly, S. (2001)) pour le cycle 2.

    Expliquer aux élèves qu’ils vont, tout d’abord, lire un conte en trois temps dans le but de vérifier leur compréhension du texte. Ensuite, elles et ils auront l’occasion d’inventer et de rédiger un conte en équipe.

    Activités

    Lecture du conte en trois temps

    Distribuer la première partie du conte qui s’intitule : « La princesse libérée »

    Les élèves lisent le texte (situation initiale et déclencheur) et répondent aux questions.

    • Exercice 1 : Les élèves valident ou réfutent une information en se référant précisément au texte.
    • Exercice 2 : Les élèves identifient les reprises anaphoriques (nominales) des différents personnages principaux du conte.
    • Exercice 3 : Les élèves sont amenés à rédiger la lettre que le roi pourrait adresser à son peuple dans le but de trouver un chevalier pouvant venir en aide à sa fille. 

    Les élèves lisent la deuxième partie (péripéties) et répondent aux questions.

    • Exercice 4 : Les élèves valident ou réfutent une information en se référant précisément au texte.
    • Exercice 5 : Les élèves dessinent une bande dessinée mettant en scène le chevalier en train d’aider les créatures magiques.
    • Exercice 6 : Les élèves identifient les 6 reprises anaphoriques dans une partie du texte qui font référence au chevalier.
    • Exercice 7 : En s’inspirant de la logique du texte, les élèves inventent, dans un texte, un quatrième ingrédient à aller chercher pour produire la potion magique.
    • Exercice 8 : Les élèves, à l’oral, imaginent la fin de l’histoire (d’abord en petits groupes, puis en collectif).

     Les élèves lisent la troisième partie de l’histoire (la situation finale) et répondent aux questions.

    • Exercice 9 : Les élèves valident ou réfutent une information en se référant précisément au texte.
    • Exercice 10 : Les élèves numérotent les phrases dans l’ordre chronologique de l’histoire.
    • Exercice 11 : Les élèves cochent les phrases qui parlent bien de la fin de ce conte anticonformiste. Ils et elles sont amené-e-s à réféchir et questionner cette fin d’histoire notamment au regard du genre. (Par exemple : Que penser du fait que la princesse ne puisse pas choisir la personne avec laquelle elle aimerait se marier ? Que penser du fait que la princesse décide d’être transformée en dragon pour être libre ?)

    Bien entendu, cette dernière question de compréhension peut ouvrir la porte à des discussions philosophiques avec les élèves sur des questions telles que « Qu’est-ce que l’amour ? Qu’est-ce que la liberté ? Qu’est-ce que le courage ? 

    À la fin de la lecture complète du conte, l’enseignant-e peut introduire les notions du schéma quinaire sur lequel s’appuie la majorité des narrations qui se distinguent bien au travers de ces trois parties de textes. Cette structure élémentaire leur sera d’une grande aide pour planifier leur propre texte.

     Ecriture d’un conte

    Après la lecture du conte et les activités de compréhension qui l’accompagnent, les élèves ont l’occasion d’inventer leur propre conte original en prenant en compte, d’une part, une grille de critères et, d’autre part, des énoncés anticonformistes.

    Écrire un conte est une activité complexe et exigeante qui mérite sans doute des enseignements explicites tout au long du processus d’écriture en fonction des difficultés des élèves. Pour cela, une fois encore, vous pouvez utiliser la séquence de « S’exprimer en français » (Dolz, J., Noverraz, M. & Schneuwly, S. (2001)) (cycle 2) qui donne des pistes concrètes et adaptées.

    Dans le cadre de cette activité d’écriture et dans le but de favoriser les interactions, il est proposé aux élèves de produire leur texte en équipe. Ce qui peut être conseillé est de permettre aux élèves, dans une logique de séquence Itinéraire (Colognesi et Lucchini, 2018), de produire leur conte spontanément. Puis, à partir de cette première production, l’améliorer à chaque fois grâce à l’intervention de l’enseignant-e ou d’autres élèves (par des relectures collaboratives) jusqu’à l’obtention du véritable produit final. Avant d’entrer directement dans la phase d’écriture, il peut être utile de demander aux élèves dans un premier temps d’organiser leurs idées dans un ordre chronologique sous forme de mots-clés dans un tableau comme celui qui est proposé dans les annexes. 

    Conclusion

    Dans le but de donner du sens à cette activité de production écrite, les élèves pourraient par exemple répertorier leurs textes dans un ouvrage collectif à faire naviguer entre les différents foyers. 

    Il serait aussi porteur de permettre aux élèves de discuter des contes de chaque groupe pour voir en quoi ces derniers sont anticonformistes.

    Prolongements

    1. À l’aide des outils numériques (application « Book Creator » sur iPad, Keynote ou encore AniPaint combiné avec Quicktime sur les ordinateurs), les élèves peuvent illuster et enregistrer leur voix pour raconter leur conte.

    Vous trouvez un exemple à partir du lien suivant  ou à partir du QR code ci-contre:

    https://www.bdrp.ch/document-pedagogique/la-princesse-liberee-un-conte-anticonformiste-lecrit-et-loral

    2. Si le travail d’écriture est trop couteux, vous pouvez proposer aux élèves d’inventer un conte (aussi en équipe) et de le raconter en s’appuyant uniquement sur l’oral

    3. Il peut également être intéressant de proposer aux élèves de reprendre un conte connu (souvent conformiste) et en proposer une nouvelle version (parodie) contre-stéréotypée.

     

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  • Voici une séquence pour étudier le texte argumentatif: "la réponse aux courriers des lecteurs". Vous y trouverez également plusieurs exercices pour s'y entrainer.

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